Accueil > Poutou 2017 > Questionnaires et réponses > Poutou2017. Questions pour publication dans « La Semaine Vétérinaire » ou sur (...)
Publié dimanche 16 avril 2017 | Mis à jour le mercredi 19 avril 2017
Questions aux candidats à l’élection présidentielle 2017 pour publication dans « La Semaine Vétérinaire » ou sur son site associé lepointveterinaire.fr
Les vétérinaires libéraux ayant un monopole de fait sur les soins aux animaux, nous ne comprenons pas la question sur la compétitivité. D’autre part, les revenus des vétérinaires ne les placent pas parmi les professions les plus à plaindre et nous considérons que les professions médicales ou vétérinaires ne doivent pas relever du statut d’entreprise.
Nous sommes clairement en faveur du respect du bien-être animal. En ce qui concerne les animaux d’élevage, nous prônons le respect de leurs besoins physiologiques. Les conditions d’abattage d’abattage dans les abattoirs sont le plus souvent déplorables comme les vidéos de l’association L214 étique et animaux l’ont montré. Cela est dit à la recherche effrénée de profit : conditions et horaires de travail inacceptables, matériel pas conforme ou mal entretenu. En ce qui concerne l’abattage rituel, cette question relève plus de l’antisémitisme ou de l’islamophobie.
Nous pensons que la consommation de viande est trop élevée mais nous sommes favorables au maintien d’un élevage de qualité. Nous sommes opposés aux fermes-usines, aux élevages industriels ou hors-sol. Nous sommes favorables à des élevages autonomes avec un lien avec le territoire sur lequel ils sont établis.
La baisse des moyens des services sanitaires ne leur permet pas d’effectuer correctement leurs missions que ce soit en matière de sécurité alimentaire et de contrôle des élevages et des abattoirs. Il faut donc augmenter de manière significative les moyens alloués par l’État.
Nous sommes opposés à ce que les structures comme les coopératives agricoles emploient des vétérinaires. Nous sommes pour l’alimentation du bétail en herbe et foin. Les volailles doivent être nourries avec des productions locales. L’utilisation des antibiotiques doit très fortement régresser.
Nous sommes opposés au fait que les vétérinaires, qui sont prescripteurs, soient aussi les vendeurs de médicaments destinés aux animaux.
Les vétérinaires ont une grande responsabilité vis-à-vis de l’antibiorésistance qui met en danger la santé humaine car une grande partie des antibiotiques prescrits dans les élevages le sont pour faciliter la croissance des animaux de ferme. Il n’est pas acceptable que les vétérinaires prescrivent des antibiotiques à des élevages sans les avoir visiter et sans analyse.
SPIP 3.2.0 [23778] | Squelette BeeSpip v.